© Marie Charbonnier

Parler pointu

BENJAMIN THALOZAN ET HELENE FRANCOIS - STUDIO 21

Samedi 29 novembre 2025 à 20h30

Le Chai // Capendu

1h30

Les places achetées sont à récupérer à l’accueil le soir du spectacle sur présentation d’une pièce d’identité.
UGS : ND Catégories : ,
Plein Tarif : 15€

Tarif réduit 1 : 12-25 ans, étudiant, demandeurs d’emploi, groupe de plus de 10 personnes, adhérent ou abonné aux structures partenaires : 12€

Tarif 2 : -12 ans : 3€

Hélène François met en scène Benjamin Tholozan dans Parler Pointu, une auto-fiction écrite à deux, accompagné au plateau par le musicien Brice Ormain.
Le comédien a grandi dans un village du midi, une terre provençale, latine, violente, truculente.
Une terre de corrida. Trivial et sacré s’y mêlent en permanence. Toute sa famille y vit encore, et ils parlent tous avec l’accent du midi. Sauf lui. Il parle pointu. C’est-à-dire avec l’accent du pouvoir. Impossible de déceler dans son phrasé la moindre intonation méridionale, le moindre mot hérité du patois roman de ses ancêtres. Pour devenir acteur, il a gommé son accent.
Parler Pointu raconte l’abandon progressif des parlers régionaux et des accents, et ce que cette perte revêt à la fois d’intime et de politique.
Dans cette épopée historique et familiale, Benjamin Tholozan nous offre un moment
jubilatoire, en incarnant tour à tour les figures hautes en couleurs de sa famille ainsi que les personnages qui ont fait du « beau-parler » tourangeau, le français encore légitime aujourd’hui.
Distribution et soutiens
Critique, presse, récompense
Écriture et jeu : Benjamin Tholozan
Écriture et mise en scène : Hélène François
Création musicale : Brice Ormain
Lumières : Claire Gondrexon
Scénographie : Aurélie Lemaignen
Régie générale : Nina Herbuté Lafont et/ou Antoine Marc Lanoy et/ou Thibault Lecaillon
avec Benjamin Tholozan et Brice Ormain ou Guillaume Léglise (en alternance)
« Benjamin Tholozan mène ici un combat légitime contre une consommation somnolente et uniforme du théâtre, en réintroduisant les accents qui malgré les risques d’incompréhension, deviennent le principe actif d’une scène résolument vivante. Grâce à une dramaturgie qui réveille et à son rythme soutenu, le public déduit, imagine, traduit et jamais ne décroche » Zone critique.